attention à l'abus d'alcool !
Mar 17 Juin - 8:25
LA VIGNE VUE DU CIEL
Du côté de Saint-Estèphe, le directeur technique au Château Lafon-Rochet, Lucas Leclercq, ne regarde pas ses vignes comme tout le monde. Le ciel est bleu, le vent est nul. Un paramètre important. La vue est imprenable sur les marais du prestigieux voisin de Pauillac, le Château Lafite-Rothschild. Mais Lucas Leclerq a les yeux rivés sur une tablette. Au-dessus de sa tête, un ronronnement discret marque la présence d'un drone. Le petit appareil radiocommandé filme la vigne à une trentaine de mètres d'altitude, parfois moins.
Pour Lucas Leclercq, cet engin n'est pas un joujou, mais un bel outil de travail. « Dans les années 1990, le monde viticole a énormément progressé au chai, dans la vinification, apportant de nouvelles techniques. Les années 2000 sont celles de la viticulture », analyse le directeur technique. Depuis 2004, Lafon-Rochet analyse ses parcelles grâce à des images satellite, des vues aériennes et, aujourd'hui, un drone. « Cela nous permet d'approfondir la connaissance de notre terroir et d'aller plus loin dans une viticulture de précision. Ce que nous voyons avec le drone, nous ne pouvions pas l'observer d'avion ou depuis une image satellite », poursuit Lucas Leclercq. « Notamment les petits reliefs, qui cachent les rétentions d'eau, ou les zones plus sèches », renchérit Anaïs Maillet, chef de culture du château.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« Le drone ne fait pas tout. Mais il conforte notre jugement et il apporte un nouvel éclairage. Il nous permet aussi de comprendre les problèmes de maturation dans certaines parcelles », poursuit Lucas Leclercq, qui a longtemps travaillé en Bourgogne. Et, pour le cru classé de Saint-Estèphe, l'investissement a été raisonnable : quelques centaines d'euros pour l'équipement complet et une journée de formation pour apprendre à le piloter.
Le drone commence à tourner au-dessus de la tête d'autres viticulteurs et de grands propriétaires : ainsi, Bernard Margrez, qui possède quatre grands crus dans le Bordelais, a annoncé avoir investi plusieurs dizaines de milliers d'euros dans un engin très sophistiqué pour ses 40 propriétés viticoles.
Du côté de Saint-Estèphe, le directeur technique au Château Lafon-Rochet, Lucas Leclercq, ne regarde pas ses vignes comme tout le monde. Le ciel est bleu, le vent est nul. Un paramètre important. La vue est imprenable sur les marais du prestigieux voisin de Pauillac, le Château Lafite-Rothschild. Mais Lucas Leclerq a les yeux rivés sur une tablette. Au-dessus de sa tête, un ronronnement discret marque la présence d'un drone. Le petit appareil radiocommandé filme la vigne à une trentaine de mètres d'altitude, parfois moins.
Pour Lucas Leclercq, cet engin n'est pas un joujou, mais un bel outil de travail. « Dans les années 1990, le monde viticole a énormément progressé au chai, dans la vinification, apportant de nouvelles techniques. Les années 2000 sont celles de la viticulture », analyse le directeur technique. Depuis 2004, Lafon-Rochet analyse ses parcelles grâce à des images satellite, des vues aériennes et, aujourd'hui, un drone. « Cela nous permet d'approfondir la connaissance de notre terroir et d'aller plus loin dans une viticulture de précision. Ce que nous voyons avec le drone, nous ne pouvions pas l'observer d'avion ou depuis une image satellite », poursuit Lucas Leclercq. « Notamment les petits reliefs, qui cachent les rétentions d'eau, ou les zones plus sèches », renchérit Anaïs Maillet, chef de culture du château.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« Le drone ne fait pas tout. Mais il conforte notre jugement et il apporte un nouvel éclairage. Il nous permet aussi de comprendre les problèmes de maturation dans certaines parcelles », poursuit Lucas Leclercq, qui a longtemps travaillé en Bourgogne. Et, pour le cru classé de Saint-Estèphe, l'investissement a été raisonnable : quelques centaines d'euros pour l'équipement complet et une journée de formation pour apprendre à le piloter.
Le drone commence à tourner au-dessus de la tête d'autres viticulteurs et de grands propriétaires : ainsi, Bernard Margrez, qui possède quatre grands crus dans le Bordelais, a annoncé avoir investi plusieurs dizaines de milliers d'euros dans un engin très sophistiqué pour ses 40 propriétés viticoles.
- Celticman
- Messages : 63
Date d'inscription : 02/10/2013
Localisation : Bretagne
Re: attention à l'abus d'alcool !
Mar 17 Juin - 10:01
Enfin un article positif ça fait plaisir
Même si la photo fait penser que le pilotage n'est pas totalement maitrisé.... !
Même si la photo fait penser que le pilotage n'est pas totalement maitrisé.... !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum