De Hollywood à New York, l’irrépressible décollage des tournages par drone.
Mar 18 Nov - 19:22
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]" />L’enthousiasme pour les films tournés avec des drones gagne du terrain et de la visibilité aux Etats-Unis. Après des années d’interdiction totale des tournages à usage commercial, des dérogations sont accordées depuis le mois de septembre, et un premier festival dédié aux films de drones sera lancé en février à New York.
Les tournages pour le cinéma, la télévision ou la publicité avaient été interdits dans le ciel américain en 2007, en attendant une régulation prévue en 2015. Après des mois de lobbying, en particulier de la part de la Motion Picture Association of America (MPAA) – l’association des grands studios hollywoodiens –, et des chaînes de télévision, les autorités américaines ont finalement lâché un peu de lest sur la question. La Federal Aviation Administration (FAA), qui est chargée des règlementations et des contrôles concernant l'aviation civile, a en effet annoncé, le 25 septembre, qu’elle autorisait l’usage des drones pour certains professionnels et sous certaines conditions.
Pour ces entreprises, l’usage des drones reste limité aux lieux de tournage fermés au public, et seulement de jour. Les opérateurs doivent par ailleurs avoir un certificat de pilotes privés, et garder les drones dans leur champ visuel, à une altitude de 120 mètres maximum. La FAA se réserve, bien sûr, le droit d’inspecter les engins avant leur utilisation. Dans ces conditions seulement, le ministère des transports américain estime que les tournages ne constituent pas un danger pour l’espace aérien et la sécurité nationale.
Tandis que le secteur se réorganise, l’enthousiasme pour les images tournées par drones ne se dément pas, et les initiatives se multiplient. En initiant le New York City Drone Film Festival, programmé le 21 février prochain, le « réalisateur aérien » Randy Scott Slavin souhaitait, pour sa part, combler un manque. « Après avoir réalisé des prises de vues à New York, j’avais commencé à chercher des festivals pour présenter mon montage, et je n’en ai pas trouvé, explique-t-il au Monde.fr. J’ai décidé de lancer ce rendez-vous par nécessité. »
« Les drones sont la meilleure invention cinématographique pour les caméras en mouvement depuis le Steadycam [système stabilisateur de prise de vues qui permet des travellings fluides] », résume le programmateur. « Je n’en peux plus que les drones soient synonymes de problèmes légaux et de régulation de la FAA. Je veux célébrer l’art du cinéma aérien », affirme-t-il. Il s’agira donc moins dans ce festival de mettre en avant l’ambiguïté de l’outil, c’est-à-dire ses origines militaires ou ses liens avec la surveillance, que de mettre en avant les images les plus spectaculaires et les plus techniques.
Le dépôt des projets se fait en ligne jusqu’au 28 décembre à minuit. « Les films que nous avons reçu jusqu’ici sont très impressionnants », prévient Randy Scott Slavin.
Les tournages pour le cinéma, la télévision ou la publicité avaient été interdits dans le ciel américain en 2007, en attendant une régulation prévue en 2015. Après des mois de lobbying, en particulier de la part de la Motion Picture Association of America (MPAA) – l’association des grands studios hollywoodiens –, et des chaînes de télévision, les autorités américaines ont finalement lâché un peu de lest sur la question. La Federal Aviation Administration (FAA), qui est chargée des règlementations et des contrôles concernant l'aviation civile, a en effet annoncé, le 25 septembre, qu’elle autorisait l’usage des drones pour certains professionnels et sous certaines conditions.
Dérogations
Ce premier geste ne concerne que sept élus – des entreprises spécialisées qui avaient demandé une dérogation : Astraeus Aerial, Aerial MOB, HeliVideo Productions, Pictorvision Inc., RC Pro Productions Consulting, Snaproll Media et le belge Flying-Cam Inc., implanté près de Hollywood. Jusqu’ici, les entreprises dédiées au filmage par drone devaient s’exiler sur des terres moins regardantes ou au contraire dotées d’une vraie règlementation (comme en France) pour tourner les scènes imaginées pour les films hollywoodiens ou la télévision américaine.Pour ces entreprises, l’usage des drones reste limité aux lieux de tournage fermés au public, et seulement de jour. Les opérateurs doivent par ailleurs avoir un certificat de pilotes privés, et garder les drones dans leur champ visuel, à une altitude de 120 mètres maximum. La FAA se réserve, bien sûr, le droit d’inspecter les engins avant leur utilisation. Dans ces conditions seulement, le ministère des transports américain estime que les tournages ne constituent pas un danger pour l’espace aérien et la sécurité nationale.
« Phase d’adaptation »
Depuis la bonne nouvelle, les demandes affluent : les heureux élus embauchent des pilotes pour répondre à la demande, et construisent de nouveaux drones pour développer leur flotte. « Nous sommes désormais dans la phase d’adaptation, précise-t-on chez Flying Cam. Nous nous mettons en conformité sur tous les points, cela va prendre en tout de trois à six mois avant de débuter les tournages. »Tandis que le secteur se réorganise, l’enthousiasme pour les images tournées par drones ne se dément pas, et les initiatives se multiplient. En initiant le New York City Drone Film Festival, programmé le 21 février prochain, le « réalisateur aérien » Randy Scott Slavin souhaitait, pour sa part, combler un manque. « Après avoir réalisé des prises de vues à New York, j’avais commencé à chercher des festivals pour présenter mon montage, et je n’en ai pas trouvé, explique-t-il au Monde.fr. J’ai décidé de lancer ce rendez-vous par nécessité. »
« Les drones sont la meilleure invention cinématographique pour les caméras en mouvement depuis le Steadycam [système stabilisateur de prise de vues qui permet des travellings fluides] », résume le programmateur. « Je n’en peux plus que les drones soient synonymes de problèmes légaux et de régulation de la FAA. Je veux célébrer l’art du cinéma aérien », affirme-t-il. Il s’agira donc moins dans ce festival de mettre en avant l’ambiguïté de l’outil, c’est-à-dire ses origines militaires ou ses liens avec la surveillance, que de mettre en avant les images les plus spectaculaires et les plus techniques.
« Dronie »
L’événement en préparation, qui doit se tenir dans un cinéma de Manhattan, vise ainsi à offrir une visibilité sur grand écran à des images jusqu’ici partagées en ligne par les fanatiques. Il s’agit d’un festival de courts-métrages (les films ne doivent pas dépasser 5 minutes), où le jury de professionnels récompensera le « meilleur film », la « plus belle réalisation aérienne », la « plus grande difficulté technique », « l’utilisation la plus innovante d’un drone pour le cinéma » et le « Dronie » le plus réussi (c’est-à-dire un selfie pris à l’aide d’un drone – en l’occurence ce peut être une séquence de moins d’une minute). Enfin, un « prix du public » sera décerné.Le dépôt des projets se fait en ligne jusqu’au 28 décembre à minuit. « Les films que nous avons reçu jusqu’ici sont très impressionnants », prévient Randy Scott Slavin.
Tu as vu Kosem, concours de DRONIE! Là ou ils sont sympa, c'est les 5 mn .....à suivre!
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