Vu dans le monde, les drones d'amazon
Mar 14 Avr - 9:43
13 avril 2015
Les drones d’Amazon ont le champ libre
A force de tambouriner à la porte de la FAA (l'Aviation civile) et de tempêter contre la lenteur de l'administration américaine,Amazon a fini par être admis dans le cercle (de moins en moins) restreint des entreprises autorisées à expérimenter l'utilisation commerciale de drones. Dans un document officiel, la FAA lui a officiellement donné le feu vert pour organiser une expérimentation sur le territoire national. Le cadre imposé ne semble pas particulièrement contraignant. Les drones d'Amazon pourront réaliser à titre expérimental des livraisons dans un rayon de 100 miles (160 km), voler jusqu'à 100 mph (160 kmh) et atteindre une attitude de 400 pieds (121 mètres) tout en transportant une charge maximale de 55 livres (25 kilos). Tel qu'il a été présenté, le projet Prime Air du géant de Seattle prévoit de distribuer des paquets de 2,2 kg à la vitesse de 80 kmh et sur des distances de 16 km en recourant à des technologies permettant aux engins d'éviter les obstacles par leurs propres moyens (ce qui impliquerait que le projet "d'essaims de drones" en cours d'étude par plusieurs laboratoires dont ceux de la Nasa, progresse aboutisse rapidement...). Il y a donc de la marge.
Reste que nul ne sait si Amazon - qui, faute d'engager des tests aux Etats-Unis, avait commencé à le faire en Inde et en Australie - est tout à fait au point. Après avoir abandonné son prototype de drone initial, l'entreprise a du reprendre son projet. En mars,une première autorisation lui avait été accordée mais elle se rapportait à la configuration initiale de Prime Air. En tout état de cause, le spécialiste de la distribution via internet - qui ne pipe mot à propos de son nouveau prototype - a désormais le champ libre.
Si l'on en croit une étude que vient de rendre publique l'agence new-yorkaise de recherche en innovation ARK Invest, le projet Prime Air, s'il se réalisait, permettrait d'abaisser à un dollar le coût unitaire d'une livraison par drone. En comparaison, l'envoi par voie terrestre en commande instantanée d'un petit colis via un livreur est actuellement facturé 7,99 dollars à New-York, Miami ou Baltimore. ARK Invest table sur un total de 400 millions de livraisons par an et un investissement de 400 millions de dollars (dont 100 millions pour l'achat de drones). Il faudrait recruter plusieurs centaines de salariés afin de superviser simultanément plusieurs drones et s'assurer que l'atterrissage comme le décollage s'effectuent dans de bonnes conditions. Chaque vol durerait au maximum trente minutes pour des paquets pas plus lourds que deux kilos. Des hypothèses qui paraissent très optimistes.
Pour Michael Perry, le directeur de la communication de la firme chinoise DJI, ces prévisions semblent parfaitement irréalistes "au moins dans une perspective à 5 ou 10 ans". Outre la complexité liée à l'organisation en grand nombre de vols automatisés, se pose également la question de l'autonomie des appareils et donc de leur temps de vol. "Pour notre part, nous voyons se développer les drones dans l'agriculture, la construction ou la réalisations de films. C'est à dire dans un lieu très bien identifié, à l'écart des zones peuplées" considère le porte-parole du leader mondial des drones de loisirs dans un entretien à l'International Business Times.
Les drones d’Amazon ont le champ libre
A force de tambouriner à la porte de la FAA (l'Aviation civile) et de tempêter contre la lenteur de l'administration américaine,Amazon a fini par être admis dans le cercle (de moins en moins) restreint des entreprises autorisées à expérimenter l'utilisation commerciale de drones. Dans un document officiel, la FAA lui a officiellement donné le feu vert pour organiser une expérimentation sur le territoire national. Le cadre imposé ne semble pas particulièrement contraignant. Les drones d'Amazon pourront réaliser à titre expérimental des livraisons dans un rayon de 100 miles (160 km), voler jusqu'à 100 mph (160 kmh) et atteindre une attitude de 400 pieds (121 mètres) tout en transportant une charge maximale de 55 livres (25 kilos). Tel qu'il a été présenté, le projet Prime Air du géant de Seattle prévoit de distribuer des paquets de 2,2 kg à la vitesse de 80 kmh et sur des distances de 16 km en recourant à des technologies permettant aux engins d'éviter les obstacles par leurs propres moyens (ce qui impliquerait que le projet "d'essaims de drones" en cours d'étude par plusieurs laboratoires dont ceux de la Nasa, progresse aboutisse rapidement...). Il y a donc de la marge.
Reste que nul ne sait si Amazon - qui, faute d'engager des tests aux Etats-Unis, avait commencé à le faire en Inde et en Australie - est tout à fait au point. Après avoir abandonné son prototype de drone initial, l'entreprise a du reprendre son projet. En mars,une première autorisation lui avait été accordée mais elle se rapportait à la configuration initiale de Prime Air. En tout état de cause, le spécialiste de la distribution via internet - qui ne pipe mot à propos de son nouveau prototype - a désormais le champ libre.
Si l'on en croit une étude que vient de rendre publique l'agence new-yorkaise de recherche en innovation ARK Invest, le projet Prime Air, s'il se réalisait, permettrait d'abaisser à un dollar le coût unitaire d'une livraison par drone. En comparaison, l'envoi par voie terrestre en commande instantanée d'un petit colis via un livreur est actuellement facturé 7,99 dollars à New-York, Miami ou Baltimore. ARK Invest table sur un total de 400 millions de livraisons par an et un investissement de 400 millions de dollars (dont 100 millions pour l'achat de drones). Il faudrait recruter plusieurs centaines de salariés afin de superviser simultanément plusieurs drones et s'assurer que l'atterrissage comme le décollage s'effectuent dans de bonnes conditions. Chaque vol durerait au maximum trente minutes pour des paquets pas plus lourds que deux kilos. Des hypothèses qui paraissent très optimistes.
Pour Michael Perry, le directeur de la communication de la firme chinoise DJI, ces prévisions semblent parfaitement irréalistes "au moins dans une perspective à 5 ou 10 ans". Outre la complexité liée à l'organisation en grand nombre de vols automatisés, se pose également la question de l'autonomie des appareils et donc de leur temps de vol. "Pour notre part, nous voyons se développer les drones dans l'agriculture, la construction ou la réalisations de films. C'est à dire dans un lieu très bien identifié, à l'écart des zones peuplées" considère le porte-parole du leader mondial des drones de loisirs dans un entretien à l'International Business Times.
- phbmonoiMembre d'Honneur
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Re: Vu dans le monde, les drones d'amazon
Mar 14 Avr - 19:17
Il faudra sans doute mettre une régulation en place aussi stricte que pour les vols commerciaux, j'ai du mal a comprendre comment tout ce petit monde va pouvoir évoluer sans heurts à quelques mètres d'altitude, avec une foultitude de chassés croisés !
Il y a fort a parier que les bouquins arriveront tachés avec des poivrons issus de pizzas entre les pages et que les médicaments aux brownies seront monnaie courante !!!!
Il y a fort a parier que les bouquins arriveront tachés avec des poivrons issus de pizzas entre les pages et que les médicaments aux brownies seront monnaie courante !!!!
- hayjoshuMembre Donateur
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Re: Vu dans le monde, les drones d'amazon
Mar 14 Avr - 19:28
Perso je trouve stupide car déjà que les amateurs, le loisir, le modelisme, on a déjà du mal a avoir un espace alors maintenant si les entreprises s'y mettent et bien il restera plus rien pour nous...
- Neutron57Membre Donateur
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Re: Vu dans le monde, les drones d'amazon
Mar 14 Avr - 22:24
hayjoshu a écrit:Perso je trouve stupide car déjà que les amateurs, le loisir, le modelisme, on a déjà du mal a avoir un espace alors maintenant si les entreprises s'y mettent et bien il restera plus rien pour nous...
Mais si, tu auras juste à mettre une pizza sous ton drone
- hayjoshuMembre Donateur
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Re: Vu dans le monde, les drones d'amazon
Mer 15 Avr - 7:34
Re: Vu dans le monde, les drones d'amazon
Mer 15 Avr - 9:39
Encore des livraisons en vue
14 avril 2015
Snoop Dogg investit dans Eaze, une application qui livre de l’herbe à domicile
Eaze, une start-up californienne spécialisée dans la livraison de cannabis à domicile, vient de lever 10 millions de dollars (9,4 millions d'euros) de divers investisseurs, dont le rappeur Snoop Dogg, rapporte le site Quartz.
Cette société ne produit ni ne vend d'herbe elle-même : elle met en relation ses usagers et un ensemble de cultivateurs et de chauffeurs partenaires, ceux-ci sur le modèle de l'application de chauffeurs Uber. Les cultivateurs sont des sociétés de la baie de San Francisco, agréées par l'Etat de Californie. Eaze dit avoir fait 30 000 livraisons depuis sa création, il y a neuf mois. A terme, la compagnie souhaite s'étendre à travers l'Etat, puis dans les autres Etats américains ayant légalisé son usage et son commerce médical ou récréatif.
Eaze n'est pas la seule sur ce marché, mais elle est l'une des premières à avoir su lever des fonds : en septembre, elle recueillait déjà 1,5 million de dollars pour financer sa première phase de développement. Un petit exploit, puisque les investisseurs peinent à se lancer dans le secteur, même si ses revenus croissent de façon alléchante.
14 avril 2015
Snoop Dogg investit dans Eaze, une application qui livre de l’herbe à domicile
Eaze, une start-up californienne spécialisée dans la livraison de cannabis à domicile, vient de lever 10 millions de dollars (9,4 millions d'euros) de divers investisseurs, dont le rappeur Snoop Dogg, rapporte le site Quartz.
Cette société ne produit ni ne vend d'herbe elle-même : elle met en relation ses usagers et un ensemble de cultivateurs et de chauffeurs partenaires, ceux-ci sur le modèle de l'application de chauffeurs Uber. Les cultivateurs sont des sociétés de la baie de San Francisco, agréées par l'Etat de Californie. Eaze dit avoir fait 30 000 livraisons depuis sa création, il y a neuf mois. A terme, la compagnie souhaite s'étendre à travers l'Etat, puis dans les autres Etats américains ayant légalisé son usage et son commerce médical ou récréatif.
Eaze n'est pas la seule sur ce marché, mais elle est l'une des premières à avoir su lever des fonds : en septembre, elle recueillait déjà 1,5 million de dollars pour financer sa première phase de développement. Un petit exploit, puisque les investisseurs peinent à se lancer dans le secteur, même si ses revenus croissent de façon alléchante.
- hayjoshuMembre Donateur
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Re: Vu dans le monde, les drones d'amazon
Mer 15 Avr - 10:06
Et oui je crois qu'ils ont dégagée beaucoup de bénéfices qu'ils prévoient de réduire les impôts....
j'ai lu un article qui en parlait...
Mais vrai ou faux....
j'ai lu un article qui en parlait...
Mais vrai ou faux....
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